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Incendie à la centrale de Flamanville : le réacteur 1 arrêté jusqu'au 19 février

Il a été mis hors service jeudi après un incendie qui s'est produit vers 10 heures sur le site nucléaire. La préfecture a fait état de cinq personnes légèrement intoxiquées et écarté tout «risque nucléaire».

Le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Flamanville, dans la Manche, a été mis hors service jeudi à la suite d'un départ d'incendie dans une zone non nucléaire et restera arrêté jusqu'au 19 février, indique le site internet du gestionnaire du réseau électrique à haute tension RTE, qui évoque une «indisponibilité fortuite». Ce réacteur d'une capacité de 1300 mégawatts (MW) s'ajoute à sept autres installations nucléaires d'EDF déjà stoppées, pour des contrôles de sûreté notamment, sur un total de 58 réacteurs en France.

Une explosion a eu lieu jeudi matin, peu avant 10 heures, à la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) dans la salle des machines, mais «hors zone nucléaire», selon la préfecture qui a assuré de «l'absence de tout risque nucléaire». Aucun blessé grave n'est à déplorer et la piste terroriste est écartée. Le préfet a annoncé la «fin» de l'incident à 12 heures.

«C'est un événement technique significatif mais il ne s'agit pas d'un accident nucléaire» car l'explosion s'est produite «hors zone nucléaire», a déclaré Olivier Marmion, directeur de cabinet du préfet, précisant que les secours étaient sur place.

Cinq personnes légèrement intoxiquées

«Cinq personnes ont été légèrement intoxiquées mais ce ne sont pas des blessés», a encore précisé Olivier Marmion. La production du réacteur 1 qui en compte deux dans la centrale, a en conséquence été arrêtée, selon la préfecture.

Contactée par Le Figaro, EDF confirme les informations de la préfecture, écartant «tout risque nucléaire», et précisant qu'il n'y a «pas eu de conséquences pour la sûreté des installations ni [pour] l'environnement.»

Dans un communiqué, l'entreprise précise les circonstances de l'incident: «Ce jour, à 9h40, un départ de feu entraînant une détonation s'est produit dans la salle des machines de la tranche 1 de la centrale nucléaire de Flamanville, en zone non nucléaire». «Ce départ de feu a été immédiatement maîtrisé par les équipes de la centrale», ajoute le texte. «Conformément à nos procédures, les pompiers se sont rendus sur place et ont confirmé l'absence de feu.»

Incendie à la centrale de Flamanville : le réacteur 1 arrêté jusqu'au 19 février

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560 commentaires
  • Oskar Lafontaine

    le

    On peut maintenant très bien se passer du nucléaire, d'ailleurs 95% des habitants de la planète s'en passent fort bien et ce pourcentage ne fait que croître et embellir chaque année un peu plus.
    Comme avec un milliard d'euros investis, on obtient, et en deux ou trois ans seulement, plus d'électricité sur un an qu'avec le même milliard investit en nucléaire et qui ne délivrera rien, comme électricité, avant de 8 à 10 ans, il n'y a plus photo, et le nucléaire prend en vitesse la direction des oubliettes avec ses montagnes de déchets radioactifs mortels et empoisonnés en prime aux métaux lourds.

  • alain du 77

    le

    il n'y a jamais eu de risque nucléaire dans le cas présent. que l'on arrête de raconter tout et n'importe quoi. pour ceux qui voudraient se rendre compte comment fonctionne une centrale, EDF organise des visites dans ce but. que les gens s'inscrivent auprès d'EDF. et il n'y a aucun danger (sauf l'accident de voiture en s'y rendant)

  • Paul positif

    le

    Le nucléaire largué au point de vu prix? Vous êtes d'un comique! Allez donc voir sur le site manicore de J.M.Jeancovici: vous verrez que le nucléaire est au coude à coude avec l'éolien terrestre...tant qu'on ne parle QUE du prix du kWh produit. seulement, dès qu'on parle de stockage, le coût est x5, et l'éolien est "enfoncé". Ou alors, comme les Allemands, on utilise du charbon, du lignite et du gaz pour compenser l'intermittence: déjà, bonjour le CO² et les particules, et ensuite il faut considérer, face au nucléaire, le mix éolien centrales (en RFA, 20% éolien et 80% fossiles). Dans les coûts, il faut intégrer cette double installation, et là le nucléaire reste très nettement compétitif.

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